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| Gacaca | |
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Auteur | Message |
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BernardPat Membre confirmé
Nombre de messages : 603 Localisation : Ibuka France Date d'inscription : 28/04/2005
| Sujet: Re: Gacaca Mer 29 Avr - 19:49 | |
| Kamonyi (centre du Rwanda), 24 avril 2009 (FH)- Le procès très controversé d’Eugène Naramabuye, un sauveur de Tutsis accusé de viol devant un tribunal gacaca du centre du Rwanda, traîne en longueur, en raison de l’absence de la partie plaignante. Pour la sixième fois consécutive, la juridiction gacaca du secteur Gihara, dans le district de Kamonyi, près de Kigali, a dû ajourner les débats jeudi. Après une brève audience à huis clos, le jury est sorti pour annoncer que le procès était reporté à mercredi prochain. Naramabuye dont plusieurs Tutsis affirment publiquement qu’il leur a sauvé la vie alors qu’ils avaient cherché refuge à la paroisse de Gihara, est accusé d’avoir séquestré et violé une jeune fille en avril 1994. Prénommée Gloriose, la fille a été assassinée par la suite par des assaillants. « Une tante de la victime a porté plainte mais elle ne s’est jamais présentée au procès. Chaque fois, ceci sert de prétexte pour la remise de ce procès en appel », a confié à l’agence Hirondelle, un membre du jury qui a préféré garder l’anonymat. Jeudi, comme aux précédentes audiences, la plaignante était absente. Selon Naramabuye, actuellement détenu à la prison centrale de Gitarama (centre), de toutes les personnes qu’il avait cachées à la paroisse où il était employé, seule Gloriose n’a pas eu la chance de survivre. « Elle ne peut pas venir me laver de cet affront », déplore-t-il, avec chagrin. Une dizaine de rescapés du génocide sont venus de plusieurs coins pour témoigner en faveur de leur sauveur. Parmi eux, une employée de la Banque centrale du Rwanda, Livine Mukarage . « Du début à la fin du calvaire, je partageais la chambre avec Irène, Catherine et Gloriose. Je préfère que l’on m’accuse, moi, au lieu de dire du n’importe quoi », affirme-t-elle. « Quelqu’un m’a demandé au téléphone de verser 300.000 francs (rwandais, environ 550 dollars américains) pour que mon mari ait la paix », a confié, à l’agence Hirondelle, l’épouse de l’accusé. Dans ce secteur, la police locale suit de très près les procès devant les gacacas car certains juges sont soupçonnés de corruption. « Certains procès seraient initiés uniquement pour extorquer de l’argent aux accusés », estime une source policière. La corruption est une réalité malgré la vigilance du Service nationale des juridictions gacacas. Les juges gacacas, qui ne touchent pas de salaire, ne sont pas des magistrats professionnels mais des « personnes intègres » choisies au sein de leur communauté. SRE/ER/GF Agence Hirondelle | |
| | | BernardPat Membre confirmé
Nombre de messages : 603 Localisation : Ibuka France Date d'inscription : 28/04/2005
| Sujet: Re: Gacaca Jeu 30 Avr - 8:24 | |
| Une femme jugée par contumace a été condamnée lundi à Kigali à la réclusion criminelle à perpétuité après avoir été reconnue coupable de participation au génocide perpétré contre les Tutsis en 1994, a constaté l’agence Hirondelle. Julienne, dont le dossier ne mentionne pas d’autre nom, était jugée par la juridiction gacaca du secteur Cyivugiza, dans la capitale rwandaise. Elle a été condamnée pour « planification et organisation du génocide au sein d’un comité de crise à Nyamirambo (quartier voisin de Cyivugiza), complicité d’assassinats de plusieurs personnes à Cyivugiza ». La condamnation de cette femme ouvre une série de jugements par contumace dans un procès impliquant une cinquantaine d’accusés, dont deux autres femmes et un député de l’ancien régime. Ce procès a connu plusieurs reports, en raison de l’absence, non seulement des accusés en fuite, mais aussi des témoins à charge et à décharge, selon Concorde Nsengimana, membre de la juridiction gacaca de Cyivugiza. La loi sur les tribunaux gacacas prévoit la possibilité de procès par contumace. Une personne condamnée dans ces conditions a cependant le droit, si elle se présente après le jugement, de demander la révision. Avec ou sans les accusés, la juridiction gacaca de Cyivugiza veut ainsi régler ces dossiers, la clôture des travaux de ces tribunaux populaires étant prévue pour juin prochain. SRE/ER/GF Agence Hirondelle | |
| | | BernardPat Membre confirmé
Nombre de messages : 603 Localisation : Ibuka France Date d'inscription : 28/04/2005
| Sujet: Re: Gacaca Jeu 30 Avr - 8:26 | |
| Un lieutenant rwandais, a été arrêté samedi dernier à Kigali, soit un mois après sa condamnation par contumace pour son rôle dans le génocide de 1994, a-t-on appris lundi de source militaire. Le lieutenant Daniel Ufitikirezi a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en mars dernier après avoir été reconnu coupable de participation au génocide des Tutsis dans l’ancienne commune de Rubavu (nord du Rwanda). « Nous avons reçu un mandat de dépôt émis par une juridiction gacaca. Notre devoir était de procéder à son arrestation », a indiqué à l’agence Hirondelle une source à l’auditorat (parquet) militaire qui a préféré garder l’anonymat. L’officier, qui ne s’est pas présenté à son procès, a été condamné par la juridiction gacaca de Bugeshi, dans la ville de Gisenyi (nord) Ufitikirezi avait intégré la nouvelle armée rwandaise, après la défaite en juillet 1994 des anciennes forces armées, dont il faisait partie au moment des faits pour lesquels il a été jugé et condamné. Après avoir rejoint la nouvelle armée, le lieutenant, a d’abord servi au service des Affaires politiques de l’Etat-major. Au moment de son arrestation, il travaillait dans une compagnie de génie dépendant du ministère de la Défense. Il est actuellement détenu à la prison militaire de Mulindi, dans la banlieue de Kigali. SRE/ER/GF Agence Hirondelle | |
| | | BernardPat Membre confirmé
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| Sujet: Re: Gacaca Ven 1 Mai - 10:25 | |
| PRISON A VIE POUR UNE FEMME JUGEE PAR CONTUMACE Kigali, 28 février 2009 (FH)- Une femme jugée par contumace a été condamnée lundi à Kigali à la réclusion criminelle à perpétuité après avoir été reconnue coupable de participation au génocide perpétré contre les Tutsis en 1994, a constaté l’agence Hirondelle. Julienne, dont le dossier ne mentionne pas d’autre nom, était jugée par la juridiction gacaca du secteur Cyivugiza, dans la capitale rwandaise. Elle a été condamnée pour « planification et organisation du génocide au sein d’un comité de crise à Nyamirambo (quartier voisin de Cyivugiza), complicité d’assassinats de plusieurs personnes à Cyivugiza ». La condamnation de cette femme ouvre une série de jugements par contumace dans un procès impliquant une cinquantaine d’accusés, dont deux autres femmes et un député de l’ancien régime. Ce procès a connu plusieurs reports, en raison de l’absence, non seulement des accusés en fuite, mais aussi des témoins à charge et à décharge, selon Concorde Nsengimana, membre de la juridiction gacaca de Cyivugiza. La loi sur les tribunaux gacacas prévoit la possibilité de procès par contumace. Une personne condamnée dans ces conditions a cependant le droit, si elle se présente après le jugement, de demander la révision. Avec ou sans les accusés, la juridiction gacaca de Cyivugiza veut ainsi régler ces dossiers, la clôture des travaux de ces tribunaux populaires étant prévue pour juin prochain. SRE/ER/GF Agence Hirondelle | |
| | | BernardPat Membre confirmé
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| Sujet: Re: Gacaca Mer 6 Mai - 13:05 | |
| Jean Gaperi Ndizihiwe, un homme d’affaires de Kigali qui avait été condamné à 15 ans de prison en première instance s’est vu infliger la prison à vie en appel, dimanche dernier, pour son rôle dans le génocide de 1994, a –t-on appris mardi. La juridiction gacaca d’appel de Nyakabanda, dans la ville de Kigali, l’a reconnu coupable de plusieurs crimes : assassinat de son collègue et ami, Schadrack Nzayisenga, assassinats d’une dizaine de membres de la famille de ce dernier, dont un nourrisson. Les juges d’appel ont conclu que l’homme d’affaires, 52 ans, avait fracassé le crâne du bébé contre un mur. Il a par ailleurs été condamné pour complicité d’assassinats de plusieurs autres personnes, non seulement à Kigali, mais aussi à Mukingi, dans le centre du pays. Le condamné avait fait appel après son premier jugement, en mars dernier. Selon une source policière locale qui a requis l’anonymat, l’homme d’affaires avait corrompu ses premiers juges, ce qui lui avait valu une peine relativement clémente. Selon le jugement en appel, Gaperi Ndizihiwe est également « frappé de dégradation civique» et devra « payer les biens pillés ou détruits chez Nzayisenga, estimés à 70,8 millions de francs rwandais, soit environ 13.000 dollars américains. Un autre procès pour pillage et destruction de biens l’attend dans le secteur Nyarugenge, au centre ville de Kigali, toujours selon l’arrêt. Plusieurs témoins ont affirmé pendant le procès que lors du génocide en 1994, Gaperi Ndizihiwe faisait la navette entre Kigali et Gitarama (centre), sous bonne escorte, pour frapper des cibles bien déterminées. «D’ailleurs une juridiction gacaca de Gitarama l’a également condamné à 19 ans d’emprisonnement », a indiqué à l’agence Hirondelle, le juge Philibert Munyankindi, de la juridiction gacaca de Nyakabanda. Un de ces témoins a précisé que « vers fin mai 1994, Gaperi a chassé le maire de sa commune natale Mukingi (préfecture de Gitarama) pour prendre lui-même la direction des massacres et pillages ». SRE/ER/GF Agence Hirondelle | |
| | | BernardPat Membre confirmé
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| Sujet: Re: Gacaca Mer 6 Mai - 13:06 | |
| Une juridiction gacaca de Kigali vient de prononcer, en moins de 10 jours, 15 condamnations par contumace dans un procès regroupant plus de 20 accusés et qui se poursuit, a-t-on appris mardi. Ces peines qui oscillent entre 19 ans de prison et la réclusion criminelle à perpétuité, la peine la plus lourde au Rwanda, ont été prononcées depuis le 26 avril dernier par le tribunal gacaca de Cyivugiza, selon Concorde Nsengiyumva, membre du jury. Parmi les condamnés à la peine maximale, figure Julienne (le dossier ne mentionne pas d’autre nom, selon Nsengiyumva), l’une des trois femmes poursuivies dans cette affaire. Le 26 avril, elle a été reconnue coupable de « planification et organisation du génocide, au sein d’un comité de crise à Nyamirambo (un quartier de Kigali), et complicité d’assassinat de plusieurs personnes à Cyivugiza », selon le verdict. Au départ, le procès concernait une cinquantaine d’accusés mais 27 d’entre eux ont été renvoyés à d’autres juridictions gacacas. « Il ne nous reste donc plus qu’une dizaine de dossiers. Mais jusqu’ici, ni les accusés, ni les victimes, ni les témoins ne se présentent au procès », observe Nsengiyumva. Un seul témoin s’est présenté lors de la première audience proprement dite du procès. « Nous ne sommes pas avisés de la tenue de ce procès. Par ailleurs, certains de ces accusés ont des adresses connues dans le pays », avait-il alors indiqué à l’agence Hirondelle. « Nous avons déjà amorcé les recherches, mais cela ne peut interrompre les jugements. S’ils sont arrêtés, ce sera pour l’exécution de ces jugements », a indiqué M. Nsengiyumva. La loi prévoit toutefois le droit pour un condamné par contumace d’introduire un recours en révision quand il se présente. Selon le calendrier de l’organe gouvernemental chargé de coordonner l’activité des gacacas, ces juridictions devraient clore leurs travaux le mois prochain. SRE/ER/GF Agence Hirondelle | |
| | | BernardPat Membre confirmé
Nombre de messages : 603 Localisation : Ibuka France Date d'inscription : 28/04/2005
| Sujet: Re: Gacaca Jeu 7 Mai - 12:24 | |
| Eugène Naramabuye, un sauveur de Tutsis accusé de viol devant un tribunal gacaca du centre du Rwanda, a été acquitté mardi en appel au terme d’un long procès controversé. « Le tribunal déclare Eugène Naramabuye non coupable, prononce son acquittement et ordonne sa remise en liberté immédiate », a déclaré le président de la juridiction gacaca de Gihara, Célestin Ngendahayo. Le jury a considéré « le désistement du seul témoin de l’accusation, les preuves fournies par la défense et les dépositions des témoins à décharge », a indiqué M. Ngendahayo. Naramabuye dont plusieurs Tutsis affirment publiquement qu’il leur a sauvé la vie alors qu’ils avaient cherché refuge à la paroisse de Gihara, était accusé d’avoir séquestré et violé une jeune fille en avril 1994. Prénommée Gloriose, la fille a été assassinée par la suite par des assaillants. Seule une tante de la victime avait porté plainte mais elle ne s’est jamais présentée à l’audience pour le charger, ce qui a entraîné huit reports des débats avant le jugement. Soulagé après la lecture de l’arrêt, Naramabuye s’est confié à l’agence Hirondelle. «J’ai été juste envers toutes ces personnes que Dieu m’a aidé à mettre hors de la portée des tueurs. Je suis content quand je les vois. Aujourd’hui, c’est grâce à leurs témoignages que justice vient d’être rendue». Selon lui, de toutes les personnes qu’il avait cachées à la paroisse où il était employé, seule Gloriose n’a pas eu la chance de survivre. Une dizaine de rescapés du génocide étaient venus de plusieurs coins pour témoigner en faveur de leur sauveur. SRE/ER/GF Agence Hirondelle | |
| | | BernardPat Membre confirmé
Nombre de messages : 603 Localisation : Ibuka France Date d'inscription : 28/04/2005
| Sujet: Re: Gacaca Jeu 7 Mai - 12:24 | |
| Un milicien de renom, Déo Mungwarakarama, condamné il y a dix ans à la prison à vie pour son rôle dans le génocide de 1994, a vu sa peine confirmée mardi par une juridiction gacaca de Kigali. M.Mungwarakarama, 52 ans, a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs, complicité d’assassinat de plusieurs personnes à Nyakabanda (un quartier de Kigali), assassinat du pasteur Phocas Muligo et de sa femme enceinte, détention illégale d’armes à feu, mise en place et tenue d’un barrage routier, violation de domiciles et pillages. En 1999, un tribunal conventionnel l’avait condamné à la même peine, pour les mêmes crimes. Il avait alors fait appel. Mais suite à un amendement juridique voté en 2008, son recours avait été renvoyé devant la juridiction gacaca de Nyakabanda. Mungwarakarama avait réfuté toutes les accusations, reconnaissant seulement avoir été à un barrage routier, en possession d’un fusil pendant le génocide. Parmi les nombreux témoignages à charge, figure celui d’une jeune femme que le condamné a conduite, selon le jugement, à l’endroit même où le pasteur Muligo et sa femme furent exécutés. Elle a décrit, dans les moindres détails, comment le condamné les avait tués à coups de machette. Selon d’autres dépositions, Mungwarakarama avait un lourd passé criminel même avant le génocide. Après la lecture de la sentence, le condamné a demandé une copie du jugement, sans doute pour un ultime recours en révision. SRE/ER/GF Agence Hirondelle | |
| | | BernardPat Membre confirmé
Nombre de messages : 603 Localisation : Ibuka France Date d'inscription : 28/04/2005
| Sujet: Re: Gacaca Ven 8 Mai - 20:33 | |
| Un tribunal du sud-ouest du Rwanda a condamné mardi à la prison à vie un homme et ses quatre fils après les avoir reconnus coupables de l’assassinat en 1995 d’un rescapé du génocide, a appris jeudi l’agence Hirondelle. Le tribunal de grande instance de Rusizi a conclu, dans son jugement, qu’Alphonse Kompanyi, la soixantaine, et ses fils avaient tué Antoine Mishogoro, selon le greffe de la juridiction joint au téléphone, depuis Kigali. Egalement poursuivie dans l’affaire, Suzanne Nyirabashyitsi, l’épouse de M. Kompanyi, a été acquittée. Mishogoro était le beau-frère de Kompanyi. Après le meurtre en 1995, M. Kompanyi et ses fils avaient été arrêtés et incarcérés. Jugés en première instance en 2001, ils avaient été acquittés. Selon Marcel Ntabanganyimana, fils de la victime, Kompanyi avait d’abord vainement tenté de faire assassiner Mishogoro qui avait cherché refuge chez lui pendant le génocide de 1994. Le condamné voulait se débarrasser de son beau-frère pour finalement s’approprier ses biens. Pour ne pas avoir à en répondre un jour devant la justice, il a choisi de l’éliminer après le génocide, selon Ntabanganyimana. D’après Ibuka, la principale organisation de rescapés du génocide, près de 200 rescapés, dont 64 cas d’empoisonnement, ont été tués de 1995 au 1er trimestre 2009. Suite à la recrudescence de ce cycle d’élimination, les Services du Premier ministre ont réuni différents acteurs en avril dernier pour les sensibiliser sur la nécessité de veiller à la sécurité des survivants et témoins du génocide. Début avril, à la veille de la 15 ième commémoration du génocide, la police rwandaise avait annoncé avoir renforcé la sécurité des rescapés. De son côté, le président d’Ibuka, Théodore Simburudali, avait affirmé que "la sécurité des rescapés du génocide n'était pas totalement garantie, malgré l'assurance du gouvernement". "Les rescapés du génocide sont toujours massacrés dans des régions de l'intérieur du pays (...) il ne faudrait pas occulter ces tueries en les attribuant à des règlements de compte familiaux", avait-t-il indiqué avec l’AFP. Selon Ibuka (souviens-toi, en langue rwandaise), au moins trois rescapés ont été tués et leurs corps jetés dans la rivière Nyabarongo (sud) quelques jours avant le quinzième anniversaire du génocide. SRE/ER/GF Agence Hirondelle | |
| | | BernardPat Membre confirmé
Nombre de messages : 603 Localisation : Ibuka France Date d'inscription : 28/04/2005
| Sujet: Re: Gacaca Mer 13 Mai - 8:13 | |
| Un Burundais qui était jugé par contumace, Albert Nahimana, a été condamné dimanche à la prison à vie par une juridiction gacaca de la capitale rwandaise qui l’a reconnu coupable de participation au génocide de 1994. Egalement connu sous le surnom de Gikongoro, le condamné, qui était réfugié, faisait du commerce dans un quartier de Kigali au moment des faits. Classé dans la catégorie des « tueurs de renom », Nahimana a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs, complicité d’assassinat de plusieurs personnes à Nyakabanda (un quartier de Kigali), détention illégale et distribution d’armes à feu, mise en place et tenue d’un barrage routier, violation de domiciles et pillages. Selon des sources à Nyakabanda, il avait été jugé et acquitté en 1999 par un tribunal conventionnel. Depuis lors, il a traversé la frontière rwando-burundaise et poursuit actuellement ses activités commerciales à Bujumbura, a précisé un ancien voisin du fugitif. Selon le porte-parole du parquet général du Rwanda, Augustin Nkusi, Kigali a remis à Bujumbura une liste de 696 suspects de génocide vivant au Burundi. Il s’agit notamment de Burundais qui, comme Nahimana, étaient réfugiés au Rwanda pendant le génocide. Les réfugiés hutus burundais ont par ailleurs été mis en cause par de nombreux témoignages devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) basé à Arusha, en Tanzanie. Un de ces Burundais soupçonnés d’avoir participé au génocide perpétré contre les Tutsis, Lazare Kabaya Kobagaya, a été arrêté le mois dernier aux Etats- Unis. Le Rwanda a fait part de son intention de demander l’extradition de cet ancien réfugié qui a déjà obtenu la nationalité américaine. SRE/ER/GF Agence Hirondelle | |
| | | BernardPat Membre confirmé
Nombre de messages : 603 Localisation : Ibuka France Date d'inscription : 28/04/2005
| Sujet: Re: Gacaca Mer 13 Mai - 18:51 | |
| Un ancien responsable administratif dans la capitale rwandaise, Célestin Sezibera, a été condamné lundi à 19 ans de prison après avoir été reconnu coupable de participation au génocide de 1994, a constaté l’agence Hirondelle. Le condamné, 55 ans, comparaissait devant la juridiction populaire gacaca du secteur Nyamirambo, un quartier de Kigali. Le jury a conclus que Sezibera, qui était conseiller du même secteur en 1994, avait joué un rôle dans l’élimination de deux familles tutsies. Il a été acquitté, en revanche, des chefs de « planification du génocide et incitation au génocide ». Après le jugement, aucune partie n’a fait part de son intention de faire appel. L’ancien conseiller du secteur Nyamirambo est détenu à la prison centrale de Kigali (PCK) depuis décembre 1994. Plusieurs anciens responsables administratifs dans la capitale rwandaise ont été condamnés par la justice de leur pays pour leur implication dans le génocide perpétré contre les Tutsis. L’ancien préfet de la ville, le colonel Tharcisse Renzaho, détenu par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) et contre lequel le procureur a requis la prison à vie, attend le verdict. SRE/ER/GF Agence Hirondelle | |
| | | BernardPat Membre confirmé
Nombre de messages : 603 Localisation : Ibuka France Date d'inscription : 28/04/2005
| Sujet: Re: Gacaca Jeu 21 Mai - 10:59 | |
| Un membre de l’ancienne armée rwandaise qui avait été reconnu coupable de participation au génocide des Tutsis en 1994, a été acquitté vendredi dernier au terme d’un procès en révision, a-t-on appris lundi de source militaire. « Le lieutenant Daniel Ufitikirezi a été acquitté, faute de preuves. Aucun des 5 chefs d’accusation portés contre lui n’a été retenu », a indiqué à l’agence Hirondelle, une source au parquet militaire qui a requis l’anonymat. Le lieutenant, qui avait intégré la nouvelle armée rwandaise après le génocide, était jugé par la juridiction gacaca du secteur Bugeshi, dans l’ancienne préfecture de Gisenyi (nord). Il avait été arrêté en avril dernier après avoir été jugé et condamné par contumace à la prison à vie. Il a été remis en liberté le lendemain du nouveau jugement, selon la source militaire. Le lieutenant doit cependant encore comparaître devant une juridiction gacaca, dans une autre commune, pour d’autres faits en rapport avec le génocide de 1994. Après avoir rejoint la nouvelle armée, Ufitikirezi avait d’abord servi à l’Etat-major, avant d’être affecté à une compagnie de génie dépendant du ministère de la Défense. SRE/ER/GF Agence Hirondelle | |
| | | BernardPat Membre confirmé
Nombre de messages : 603 Localisation : Ibuka France Date d'inscription : 28/04/2005
| Sujet: Re: Gacaca Jeu 21 Mai - 11:00 | |
| Le docteur Marcel Gakire, médecin de son état, comparaît depuis dimanche devant un tribunal gacaca de Kigali qui le juge pour son rôle présumé dans le génocide perpétré contre les Tutsis en 1994. Le docteur, qui comparaît devant la juridiction gacaca du secteur Cyivugiza, est notamment accusé d’avoir organisé et supervisé le génocide, érigé et supervisé des barrages routiers auxquels des Tutsis ont été tués dans la cellule de Gatare, toujours dans la capitale rwandaise. L’accusé, vêtu de l’habit rose des détenus rwandais, a clamé son innocence, reconnaissant seulement « avoir été obligé, comme tout le monde » de tenir un barrage routier. Plusieurs témoins l’ont en revanche chargé, dont une femme qui l’a accusé d’être responsable de la mort de son mari. « Le 14 avril 1994, mon voisin Gakire a ordonné l’assassinat de mari et de plus de 30 autres personnes de sa famille. Il a alors ordonné à l’un de ses tueurs de me séquestrer dans sa maison, en attendant d’autres instructions », a accusé cette veuve. « Tout cela n’est que mensonges et montages ! Mes témoins vous diront la vérité ! », a rétorqué le médecin. Tous les témoins de la défense annoncés sont des personnes détenues pour leur rôle présumé ou confirmé dans le génocide de 1994. Le procès se poursuivra dimanche prochain. Le docteur avait déjà été condamné à la prison à vie par un tribunal conventionnel. SRE/ER/GF Agence Hirondelle | |
| | | BernardPat Membre confirmé
Nombre de messages : 603 Localisation : Ibuka France Date d'inscription : 28/04/2005
| Sujet: Re: Gacaca Ven 22 Mai - 10:13 | |
| Une juridiction populaire gacaca de Kigali juge par contumace depuis mercredi un ancien responsable administratif accusé d’avoir écumé la capitale rwandaise en pillant les magasins de commerçants tutsis en octobre 1990. Les juridictions populaires gacacas sont compétentes pour les crimes, pillages et infractions contre les biens commis au Rwanda du 1er octobre 1990 au 31 décembre 1994. Gabriel Mbariyehe, qui dirigeait le secteur administratif de Nyarugenge couvrant le centre de Kigali, est accusé d’avoir pillé des marchandises d’un coût total estimatif de 15 milliards de francs rwandais, soit 27 millions de dollars américains. Il aurait surtout visé les commerces appartenant à Paul Ruhamyambuga, un des hommes d’affaires les plus prospères actuellement au Rwanda. Au lendemain du déclenchement des hostilités le 1er octobre 1990, le gouvernement du président Juvénal Habyarimana avait procédé à des arrestations massives de personnes, tutsies pour la plupart, accusées d’être des complices du Front patriotique rwandais (FPR). Selon plusieurs témoins, Mbyariyehe lui-même, sous bonne escorte, faisait charger les marchandises de ces hommes d’affaires à bord de camions appartenant à des particuliers et qui étaient ensuite acheminés vers des dépôts personnels. Toujours selon ces témoins, l’homme d’affaires Obed Ruzindana, condamné par le Tribunal Pénal international pour le Rwanda (TPIR), siégeant, à Arusha, en Tanzanie, aurait également participé à cette opération. Ces témoignages ont également mis en cause l’ex-préfet de Kigali, le colonel Tharcisse Renzaho, détenu par le TPIR mais qui attend encore son jugement. Après le 05 octobre 1990, le ministre de la Justice avait mis en place une commission de triage chargée d’étudier, au cas par cas, les dossiers des personnes incarcérées. Selon un ancien fonctionnaire à la mairie de Kigali entendu mercredi, cette commission dont Mbyariyehe faisait partie en sa qualité de conseiller de Nyarugenge, avait vendu aux enchères les biens de certains hommes d’affaires arrêtés. SRE-ER/GF Agence Hirondelle ______________________________________________________________ | |
| | | BernardPat Membre confirmé
Nombre de messages : 603 Localisation : Ibuka France Date d'inscription : 28/04/2005
| Sujet: Re: Gacaca Dim 31 Mai - 10:31 | |
| Kigali, 26 mai 2009 (FH) – Un tribunal gacaca du sud du Rwanda a acquitté lundi un prêtre catholique, Josaphat Hitimana, qui était jugé par contumace pour sa participation présumée au génocide de 1994, a-t-on appris mardi. Selon un agent de Ligue rwandaise pour la promotion et la défense des droits de l’homme (LIPRODHOR), l’abbé Hitimana qui comparaissait devant le tribunal gacaca de Gahogo, dans la Province du Sud, était accusé d’avoir joué un rôle dans le meurtre de son ancien secrétaire tutsi. Il existe cependant un autre dossier devant une autre juridiction gacaca de cette région, contre ce prêtre qui serait en fuite depuis le 12 mai, selon cette source qui a requis l’anonymat. Certaines personnes avancent qu’il serait allé se cacher en République démocratique du Congo (RDC) où il a de la famille. L’homme d’église était encore libre lorsqu’il a été assigné. Par ailleurs, le procès pour génocide d’un autre prêtre catholique de la région, l’abbé Joseph Ndagijimana, s’est poursuivi mardi devant le tribunal gacaca de Byimana. En prison depuis plus de 10 ans, Ndagijimana qui comparaît dans un procès collectif est accusé d’avoir joué un rôle dans des meurtres de plusieurs Tutsis en 1994. Inspirées des anciennes assemblées villageoises lors desquelles les sages réglaient des différends assis sur le gazon, les gacacas (prononcer gatchatcha) sont chargées de juger la plupart des auteurs présumés du génocide de 1994 qui a fait, selon l’ONU, près de 800.000 tués, essentiellement d’ethnie tutsie. Plusieurs hommes d’église ont été condamnés par la justice rwandaise pour leur rôle dans le génocide de 1994. D’autres, comme l’évêque de Gikongoro (sud), Augustin Misago, ont été acquittés. SRE-ER/GF Agence Hirondelle ______________________________________________ | |
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