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 Commémorations au Rwanda

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ibukafrance
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MessageSujet: Commémorations au Rwanda   Commémorations au Rwanda Icon_minitimeMar 3 Avr - 14:49

Les préparatifs de la 13e commémoration du génocide vont bon train

Date: 3-avril 2007
« Au niveau national, la 13e commémoration journée sera célébrée le 7 avril, à Murambi et environ deux 200 personnes seront inhumées dans leur dignité », a déclaré Joseph Babineza, Ministre de la jeunesse, sports et culture lundi à la VOA.
« A part les cérémonies d’inhumation de ces 200 personnes, il y aura aussi des témoignages, des poèmes et des discours relatifs au génocide » a jouté Habineza.
Beaucoup d’invités seront présents au Stade national Amahoro. C’est notamment les enfants musiciens qui viendront de l’Afrique du Sud et une autre musicienne viendra de l’Ouganda.
Durant la semaine de deuil, poursuit Habineza, il y aura des débats dans tous les Districts du Rwanda sur la lutte contre l’idéologie du génocide, l’aide aux rescapés, la cause du génocide etc.
VOA


Dernière édition par le Ven 27 Avr - 15:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Commémorations au Rwanda   Commémorations au Rwanda Icon_minitimeVen 6 Avr - 11:45

L'ASSOCIATION IBUKA MOBILISE POUR LA MEMOIRE DU GENOCIDE
Kigali, 5 avril 2007 (FH) - Treize années aprés un génocide qui a fait un million de victimes selon les autorités rwandaises, la principale association de rescapés rwandais, Ibuka, a entrepris de mobiliser tous les habitants en s'appuyant sur un réseau très dense qui couvre toutes les instances locales.

"Nous entendons mobiliser autant que possible toutes les autorités de base, toutes nos structures décentralisées jusqu'au niveau des secteurs. C'est la meilleure façon de s'assurer de l'implication de toute la population à cette 13ème commémoration du génocide, dont la participation s'annonce déjà prometteuse", explique le responsable du département "Mémoires et Documentation" au sein de la principale association des rescapés du génocide rwandais.

Le thème officiel de cette 13ème commémoration sera "Gardons la mémoire du génocide en soutenant les rescapés et en assurant l'application de la justice"

"Le choix des thèmes des conférences, affirme un responsable de l'association, a fait l'objet d'une longue et laborieuse concertation, et ceci nous rassure pour ce qui est de l'uniformité du message". Il s'agira notamment de "Eradiquons l'idéologie du génocide et ses conséquences", "Gacaca et la sécurité des rescapés et des témoins", "La responsabilité de la communauté internationale dans le génocide rwandais", "La responsabilité de la France", "La lâcheté de l'Organisation des Nations Unies", et d'autres sujets.

Par la même occasion, Ibuka, avec le soutien de l'Etat rwandais, compte profiter de cette 13ème commémoration pour s'acquitter de ses devoirs envers les victimes du génocide. Elle va s'occuper de l'inhumation des restes de milliers de victimes, de visites et de conseils, de construction d'abris pour les rescapés les plus démunis. Officiellement, cette commémoration va du 7 au 13Avril. Ibuka voudrait la faire durer 100 jours, la période qu'a duré le génocide des Tutsi, jusqu'au 22 juillet.

D'après le calendrier officiel, l'ouverture se fera le 7 Avril au site mémorial de Murambi, et la clôture, le 13 courant au mont Rebero où reposent "Les Justes" du génocide rwandais.
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MessageSujet: Re: Commémorations au Rwanda   Commémorations au Rwanda Icon_minitimeSam 7 Avr - 12:02

D'avril à juillet 1994, 800.000 Tutsis et Hutus modérés seront massacrés par des extrémistes Hutus. 10 casques bleus belges et 3 coopérants seront aussi assassinés. Le génocide rwandais est le seul avec la Shoa qui ait été reconnu par les Nations Unies.

13 ans après le génocide, le Rwanda étonne : Kigali n'a rien a envié ou presque à une ville moderne. Les nouvelles constructions ont poussé comme des champignons. Des milliers tutsis qui étaient réfugiés en Ouganda sont rentrés au pays. 13 ans après, la sécurité est revenue et il y a eu des élections, à tous les niveaux.

Mais le pouvoir est omniprésent et les opposants au régime dénoncent les pressions dont ils sont l'objet. Bon nombre d'entre eux ont choisi l'exil. Au nom de la réconciliation nationale, on a supprimé les ethnies, il n'y a plus de hutus et de tutsis, juste des rwandais.

On a aussi mis en place les gacacas, des milliers de tribunaux basés sur la justice traditionnelle et dont l'objectif premier était de désengorger les prisons qui comptaient plus de 100.000 personnes fin des années 90. Mais les gagacas sont contestées : parce qu'elles n'offrent pas toutes les garanties juridiques et parce qu'elles ravivent aussi parfois les tensions.

Sur le plan extérieur, le président Kagamé veut affirmer son pays sur la scène internationale et il tourne le dos à la francophonie, portée par la France. La France avec qui le Rwanda a rompu ses relations diplomatiques à la suite du rapport du juge français, Jean-Louis Bruguière. Il accuse notamment d'avoir le président Kagamé et ses proches d'avoir organisé l'attentat qui a coûté la vie au président Habyarimana.
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MessageSujet: Re: Commémorations au Rwanda   Commémorations au Rwanda Icon_minitimeDim 8 Avr - 14:46

Treize ans après le génocide, le président Rwandais Paul Kagame, a ouvert une semaine du souvenir
Hier, des cérémonies se sont dérouleés à Murambi pour commémorer le triste anniversaire des massacres. Ils avaient été déclenchés par un attentat contre l'avion du président rwandais Habyarimana le 6 avril 1994.

Le génocide commença le lendemain et dura 4 mois provoquant la mort d'environ 800.000 morts, tutsis et hutus modérés, selon l'Onu, plus d'un million selon les autorités rwandaises.

Hier, le président Kagame s'en est de nouveau pris aux pays étrangers et notamment à la France dans son discours.

"Se rappeler du génocide est très important, car un génocide est une mauvaise chose. C'est pourquoi j'appelle tous les gens mais aussi les pays qui ont participé à ces actions, à reconnaitre leurs fautes et à demander pardon aux rwandais." a -t-il déclaré.

En plein génocide, la France avait lancé au Rwanda une opération militaro-humanitaire baptisée "Opération Turquoise", très critiquée par le Front patriotique rwandais, le FPR aujourd'hui au pouvoir.

Cette opération avait duré deux mois, de fin juin à fin août 1994. Selon les Français, elle a permis de sauver de nombreuses vies alors que la communauté internationale restait passive.

Pour le FPR, au contraire, elle a permis à de nombreux criminels Hutus de fuir le pays vers l'ex Zaïre voisin.
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MessageSujet: Re: Commémorations au Rwanda   Commémorations au Rwanda Icon_minitimeLun 9 Avr - 18:11

Le Rwanda commémore le génocide de 1994


Commémorations au Rwanda Rwanda_Commemore_1994_580_P
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Commémorations au Rwanda VideKIGALI - Le Rwanda commémore cette semaine le génocide qui a commencé le 7 avril 1994 et au cours duquel plus de 800 000 Tutsis et Hutus modérés avaient été massacrés en moins de trois mois. Le coup d’envoi des activités relatives à cette commémoration a été donné samedi, par le président Paul Kagame à Murambi dans le Sud du pays. A cette occasion, le chef de l’Etat rwandais a accusé les troupes françaises d’être intervenues au Rwanda pour prendre part au génocide et non pour sauver les Rwandais.

« Il a dit ce qui est vrai », a expliqué le maître d’œuvre de la semaine du souvenir, le ministre rwandais de la Jeunesse, de la Culture et des Sports, Joseph Habizena. M. Habizena a indiqué que la libération, vendredi, de l’ancien président Pasteur Bizimungu n’a rien à voir avec la commémoration du génocide. Aujourd’hui, la réconciliation nationale demeure la priorité, a affirmé le ministre rwandais.
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MessageSujet: Re: Commémorations au Rwanda   Commémorations au Rwanda Icon_minitimeMer 11 Avr - 11:27

UNE COMMEMORATION DOMINEE PAR LA DENONCIATION DU «ROLE DE LA FRANCE »
Kigali, 10 avril 2007 (FH) - Pour la treizième fois consécutive, tous les drapeaux sont en berne sur le petit territoire rwandais qui vit mourir, d’avril à juillet 1994, près d’un million de personnes, essentiellement des Tutsis, tuées par leurs voisins Hutus, dans le premier génocide du continent africain.

Aujourd’hui, les médias et les dirigeants rwandais ne se contentent pas d’appeler à l’assistance aux rescapés : il est surtout question de dénoncer, dans les termes les plus durs, « le rôle de l’Etat français » avec lequel le gouvernement du président Paul Kagame a rompu les relations diplomatiques à la fin de l’année dernière.

Dès la fin du mois dernier, les radios locales ont organisé plusieurs débats au cours desquels des dirigeants français, et en particulier, feu le président François Mitterrand, ont été vilipendés par des éditorialistes, des politiques et des universitaires rwandais.

Samedi dernier, la dénonciation la plus percutante, celle que tout le monde attendait, a été prononcée par le numéro un Rwandais contre lequel le juge antiterroriste français Jean Louis Bruguière avait réclamé des poursuites judiciaires en novembre dernier. Le juge Bruguière avait par ailleurs lancé des mandats d’arrêt contre 9 proches de Kagame, les accusant d’être, avec l’ancien chef rebelle, les principaux responsables de l’assassinat, le 6 avril 1994, du président Juvénal Habyarimana, attentat considéré comme le détonateur du génocide.

Après avoir présidé, au mémorial de Murambi, dans le sud du Rwanda, à l’inhumation des restes de près de 300 victimes, Kagame a déclaré, devant les membres de son gouvernement, les plus hauts dignitaires religieux de son pays et le corps diplomatique, que c’est plutôt la France qui devrait être jugée. En plein génocide, la France avait, avec l’accord des Nations unies, déployé au Rwanda la très controversée opération Turquoise.

« Les Français n’étaient pas venus sauver les Rwandais, ils étaient venus les tuer », a accusé Kagame qui s’exprimait en langue rwandaise. " Ce n’est pas une rumeur, c’est la vérité, mais le dire est considéré comme un crime », a poursuivi le dirigeant rwandais. Il a défendu l’action de son ancienne rébellion, le Front patriotique rwandais (FPR, actuellement au pouvoir), estimant que « c’est plutôt le FPR qui devrait les juger».

Le chef de l’Etat rwandais a réfuté la thèse selon laquelle l’attentat contre l’avion du président Habyarimana avait été la cause immédiate du génocide. « Il n’y a pas de relation », a déclaré Kagame, expliquant que le génocide des Tutsis avait commencé avec les pogroms de 1959 « bien avant même la fabrication de l’avion».

Le président Kagame a pris la parole après deux survivants de Murambi qui ont accusé les militaires de l’opération Turquoise d’avoir tué des Tutsis et violé leurs filles et leurs femmes. Selon ces témoignages, les soldats français avaient, par ailleurs, aménagé un terrain de volley-ball sur une fosse commune dans laquelle avaient été jetés de nombreux Tutsis. Pour Kagame, « en jouant au volley- ball au- dessus de personnes qu’ils venaient de tuer ou de faire tuer, ils voulaient prouver qu’ils n’avaient pas la moindre considération pour les Rwandais ».

Au cours de la même cérémonie, Théodore Simburudali, président d’Ibuka, la principale association des rescapés du génocide, a, de son côté, insisté sur le dénuement de la plupart des orphelins et des veuves du génocide ainsi que sur les menaces pesant sur la sécurité des témoins devant les juridictions semi-traditionnelles gacacas qui jugent des responsables du génocide.

Le même message avait été lancé au début de la semaine par l’hebdomadaire Rushyashya. «13 ans après, les rescapés meurent chaque jour de la main de leurs bourreaux de 1994 », écrit le journal paraissant en kinyarwanda. « Les rescapés ne sont pas indemnisés, faute de moyens, dit-on, mais des ressources sont disponibles pour une commission d’enquête sur la destruction de l’avion du président Habyarimana », s’indigne Rushyashya. Le Conseil des ministres a décidé à la fin du mois dernier de mettre en place « un comité d’experts chargés de mener une enquête » sur cet attentat.

Au cours de cette semaine de deuil national, les réjouissances populaires, tels les mariages et les compétitions sportives, sont interdites sur le territoire national. Tous les Rwandais sont appelés à pendre part aux activités d’inhumation des victimes dont les corps ont été découverts.

Mais, constate un haut responsable religieux, « de nombreux Rwandais ne sentent toujours pas concernés par cette semaine, surtout ceux dont des proches ont été tués par le FPR entre 1990 et 1994 ou même après ».
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MessageSujet: Re: Commémorations au Rwanda   Commémorations au Rwanda Icon_minitimeSam 14 Avr - 10:16

Lors d’une cérémonie organisée mercredi soir dans les locaux de l’Ecole technique officielle (ETO) de Kicukiro, dans la ville de Kigali, officiels et rescapés ont, dénoncé, au milieu de cris de douleur et de sanglots, « la lâcheté et la complicité » de la communauté internationale et de la force des Nations Unies au Rwanda (MINUAR) pendant le génocide de 1994, a constaté un correspondant de l’agence Hirondelle.

« En plein génocide des Tutsis, la MINUAR a abandonné à l’ETO, des milliers de personnes à la merci de leurs bourreaux », a accusé l’ambassadeur Richard Sezibera, envoyé spécial du président Paul Kagame pour la région des Grands lacsains. « Cela s’appelle de la lâcheté chez un soldat, c’est de la complicité quand il s’agit de la communauté internationale», a encore assené le diplomate. Ce secteur était confié au contingent belge de la MINUAR. Ibuka, la principale organisation de rescapés du génocide envisage de traduire la Belgique en justice pour cet abandon.

Dans une ambiance de pleurs, de cris de douleur, de sanglots, plusieurs témoignages ont fait revivre le calvaire du 11 avril 1994. Les témoignages de douleur alternaient avec ceux sur les bavures de la communauté Internationale. Lors de cette soirée, la Belgique, ancienne puissance coloniale du Rwanda, a été accusée d’avoir inoculé aux Rwandais le virus de la haine ethnique qui a culminé avec le génocide de 1994. Egalement sur le banc des accusés, la France qui, selon les témoignages, a formé, équipé, encadré et appuyé la machine génocidaire. L’ancienne Organisation de l’unité africaine (OUA) et les Nations unies ont été accusées d’avoir assisté, sans mot dire, au génocide des Tutsis depuis 1959.
Les interventions ont insisté sur la nécessité de perpétuer la mémoire du génocide dans l’espoir d’amener la communauté internationale à faire son repentir et à penser aux réparations.
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MessageSujet: Re: Commémorations au Rwanda   Commémorations au Rwanda Icon_minitimeLun 16 Avr - 16:47

Clôture du deuil national du génocide à Rebero

Date: 16-avril 2007
Kivange Egide Aigle
Correspondant RDG

Dans le cadre de clôturer le deuil national du 13e commémoration du génocide de 1994, les cérémonies au niveau national se sont déroulées sur la colline de Rebero, réservé aux politiciens, victimes du génocide.
Plus 14400 victimes du génocide déterrées dans la ville de Kigali surtout au CHK sont inhumées dans ce site. Ce site a été réservé aux politiciens rwandais qui ont été tués pendant cette hécatombe.

Partant du thème retenu pour cette clôture intitulé « Luttons pour la bonne gouvernance », Vincent Biruta, Président du Sénat a exhorté les politiciens actuels à œuvrer pour la bonne gouvernance afin de se démarquer des anciens politiciens.
« Les partis politiques pro-gouvernementaux d’avant et de pendant le génocide ont travaillé ensemble pour détruire le pays. Et aujourd’hui, on doit aussi travailler ensemble pour reconstruire le pays », a révélé Biruta.
Il a continué en expliquant à ceux qui se demandent aujourd’hui, le pourquoi de ce forum des partis politiques en disant qu’ils devraient savoir que c’est basé sur le passé triste.

Joseph Habineza, Ministre des sports et de la culture, a dans son mot de circonstance donné trois catégories des politiciens rwandais : « Les anciens politiciens caractérisés par toute sorte de ségrégation, les nouveaux politiciens qui veulent seulement montrer leur bonne image en se basant sur le mensonge, et les véritables politiciens qui ont bien compris la mission de Dieu et qui veulent le bien-être des Rwandais par le biais de la bonne gouvernance ».

Politicien rescapé, l’Honorable Juvénal Nkusi, a montré leur part en tant que politiciens de l’opposition de l’époque. « On a milité pour que l’injustice et la méchanceté de l’époque soient éradiquées », a t-il insisté.
Selon Nkusi, les partis politiques de l’opposition avaient trois grand objectifs : « Montrer et dénoncer l’injustice sociale qui prévalait, faire entendre l’unité des Rwandais en expliquant que les éléments du FPR étaient des Rwandais qui luttaient pour le salut du peuple rwandais, et enfin affaiblir le MRND ».
Nkusi a aussi dénoncé le rôle de la France dans le génocide. « Le Ministre français de la Coopération, est venu deux fois au Rwanda pour sensibiliser les politiciens Hutu à décimer les Tutsi dans ce qu’il a appelé le front commun pour lutter contre le FPR et l’unité du pays ».

Le Président de IBUKA qui a donné son témoignage, a fait savoir que ceux victimes du génocides étaient pleines d’espoir. « Entre le 12 et le 13 avril, il y avait une lueur d’espoir de survivre car on entendait les bruits des armes dans les collines de Kigali. Les Inkotanyi étaient proches. » Même ceux qui sont morts disaient « vous nous tuez mais vous n’allez pas gagner la guerre ».

Ainsi,douze politiciens sont enterrés dans ce site à savoir Nzamurambaho Frédéric du PSD, Ndasingwa Landouald du PL, Kabageni Vénancie du PL, Kayiranga Charles du PL, Kameya André du PL, Niyoyiya Aloïs du PL, Rwayitare Augustin du PL, Rutaremara Jean de la Croix du PL, Kavaruganda Joseph du PL, Mushimiyimana Jean de Dieu du PSD et Rucogoza Faustin du MDR.
Les cérémonies se sont clôturées par le dépôt de gerbes de fleurs sur la tombe de ces victimes. Les hautes autorités du pays ont participé à ce dépôt de gerbes de fleurs à savoir, le Dr Vincent Bituta, Bernard Makuza, Joseph Habineza, le Général James Kabarebe etc.
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MessageSujet: Re: Commémorations au Rwanda   Commémorations au Rwanda Icon_minitimeVen 27 Avr - 15:39

Rwanda
Les sites mémoriaux du génocide de plus en plus visités


(Syfia Grands Lacs/Rwanda) Depuis un an, les Rwandais sont de plus en plus nombreux à se rendre dans les sites mémoriaux du génocide pour comprendre ce qui s'est passé et se sentir proches de leurs morts. Une façon aussi de combattre l'idéologie génocidaire, estiment les autorités qui ont rendu ces visites obligatoires notamment pour les fonctionnaires. Une jeune femme d’une vingtaine d’années éclate en sanglots à quelques pas de l’entrée du site mémorial du génocide de Gisozi, à Kigali, au Rwanda. Elle finit par entrer visiter cet imposant musée où reposent près de 260 000 corps de victimes de l’innommable tragédie de 1994. Une visite traumatisante qui ravive la douleur : vidéos qui montrent les tueurs en action, blessés demandant grâce à leurs bourreaux, crânes et ossements humains empilés, objets et photos des victimes. Des explications sur les méfaits du génocide et ses conséquences à long terme sont également données. Tout au long du parcours, résonnent les pleurs et les cris des visiteurs. À la sortie, la jeune femme respire : "Tout au long de la visite du site, j’étais sous l’emprise d’une terrible angoisse, mais après avoir tout vu, j’ai mieux compris et je me sens soulagée."
Dans le "Jardin de méditation", une partie aménagée à l’extérieur du site, un silence de cimetière permet à ceux qui le souhaitent de se recueillir. On y voit surtout des jeunes et des femmes comme cette veuve de Nyamirambo, un quartier proche du centre-ville de Kigali, qui vient une fois par mois méditer près des fosses communes. "Avant, je ne supportais pas de traverser le site. Désormais, c’est ma seule consolation. Quand j’y suis, je me sens en communication avec mes six enfants et mon mari, qui sont tous enterrés ici", confie-t-elle.
Depuis la fin 2006, les membres des organisations étatiques, des ONG et des Églises comme les particuliers affluent vers les sites mémoriaux. À Gisozi, les guides sont débordés. "Diverses catégories de gens veulent mieux comprendre ce qui s’est passé", constate Ildephonse Karengera, directeur du mémorial au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture. Parmi elles, les rescapés qui veulent se sentir plus proches de leurs parents morts ou ceux qui cherchent encore à savoir où ils reposent. "Comme je n’avais aucune nouvelle de mes trois frères, j'ai d'abord pensé que je pourrais un jour les retrouver. Après dix ans, j’ai réalisé qu’ils n'étaient plus de ce monde. Je viens souvent dans ce site, car je pense qu’ils sont enterrés ici", témoigne un rescapé de Kigali.
Ces visites attirent aussi les parents des coupables. "Quand j’ai visité le site du génocide de Nyarubuye, j’ai compris que mon oncle condamné pour ce crime mérite d’être puni", confie un adolescent.

Une compréhension commune
Pour le directeur du mémorial, la société rwandaise se compose de plusieurs groupes qui ont vécu différemment ce drame : les rescapés qui l’ont vécu en direct, les rapatriés qui l’ont suivi de l’exil et ceux qui, plus jeunes, ne le connaissent que par les médias. "Tous doivent comprendre de la même façon l’ampleur du génocide", estime-t-il.
Depuis la mi-2006, les employés des établissements tant publics que privés, de même que les dirigeants et membres de différentes associations ont reçu des autorités une instruction les obligeant à visiter les sites. "Cela permet aussi de combattre l’idéologie génocidaire qui se manifeste de jour en jour", explique le directeur du mémorial. "C’est une éducation qui doit assurer que les générations actuelles et à venir comprennent les erreurs de leurs aïeux et puissent réfléchir à leurs propres valeurs", affirme un guide de Gisozi.
La visite des sites mémoriaux inspire aussi de la compassion pour les victimes. À l’entrée de Gisozi, les visiteurs peuvent glisser un billet dans l'urne pour aider les rescapés. "En collaboration avec l’Office du tourisme, nous sommes en train d’examiner comment instaurer un tarif d’entrée", révèle le coordinateur des sites mémoriaux. Nombre d’hôtes de marque du pays y font un passage obligé pour mesurer par eux-mêmes l’ampleur de cette tragédie.
Le nombre de sites mémoriaux ne cesse de s'accroître même hors du Rwanda. D’après le directeur du mémorial, il y en a au moins un dans chaque secteur du pays. "Partout où il s’avère nécessaire, on peut construire un site", signale Karengera. Les habitants se cotisent ou demandent l’intervention de l’État ou des bailleurs. Le Rwanda compte même construire quatre sites en Ouganda pour rassembler les restes des victimes emportés par les rivières, retrouvés par des pêcheurs dans le lac Victoria, et qui avaient déjà été enterrés dans différents endroits de ce pays.
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