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 Procès de Butare

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BernardPat
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BernardPat


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Date d'inscription : 28/04/2005

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MessageSujet: Procès de Butare   Procès de Butare Icon_minitimeMer 2 Nov - 11:33

LES EQUIPES DE DEFENSE DANS LE PROCES DES SIX DE BUTARE ETALENT LEUR DIVISIONS

Arusha, 28 octobre 2005 (FH) - Dans le procès dit de Butare, en cours devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), les équipes de défense mettent de plus en plus à nu leurs divisions.

Contrairement aux autres procès groupés où les accusés s’efforcent de garder une stratégie commune de défense, les six personnalités poursuivies pour des massacres commis en 1994 dans leur province natale de Butare (sud) étalent leur conflit d’intérêt.

Au fur et à mesure que les débats avancent, deux camps se dessinent. Le plus grand est celui de l’accusé-phare du procès, l’ex- ministre de la famille et de la promotion féminine, Pauline Nyiramasuhuko, unique femme arrêtée par le TPIR à ce jour. Ce camp comprend également son fils Arsène Shalom Ntahobali et l’ancien préfet de Butare, le lieutenant- colonel Alphonse Nteziryayo.

Dans le camp opposé se retrouvent un autre ancien préfet de Butare, Sylvain Nsabimana et l’ancien maire de Ngoma, Joseph Kanyabashi.

L’ancien maire de Muganza, Elie Ndayambaje, ne semble pas encore s'être rangé dans un camp ou dans l'autre.

Lors de son témoignage, le mari de Nyiramasuhuko, Maurice Ntahobali, a révélé qu’il était aux cotés de Nteziryayo lorsque celui- ci était allé demander la main de sa femme.

Cette amitié entre les deux familles semble avoir résisté à l’usure du temps, y compris dans le centre de détention du TPIR.

L’épouse et le fils de Ntahobali partagent avec Nteziryayo des documents, bataillent ensemble devant le tribunal où ils sont poursuivis pour crimes de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Ainsi, à plusieurs reprises lors des audiences, Richard Perras l’avocat canadien de Nteziryayo et sa compatriote, Nicole Bergevin qui défend Nyiramasuhuko se consultent et se donnent la main.

Pendant ce temps, du côté de Nsabimana et Kanyabashi, on ne manque pas, quand l’occasion se présente, de rejeter subtilement la responsabilité des massacres de Butare dans l’autre camp.

Le fossé s’est creusé davantage lorsque Nyiramasuhuko, qui témoigne pour sa défense depuis plus d’un mois a, de son côté, mis en cause les autorités locales de Butare, à savoir le préfet Nsabimana et le maire Kanyabashi.

Son contre- interrogatoire par les équipes de défense de ces deux responsables administratifs a donné lieu à un débat houleux, avec des objections et des contre-objections à n’en pas finir.

Cette rixe entre les deux camps se joue pour le plus grand plaisir du banc du procureur conduit par l’Italienne Sylvana Arbia.

Pauline Nyiramasuhuko, 59 ans, une ancienne fonctionnaire ordinaire devenue ministre en avril 1992, est notamment accusée d’incitation au viol de femmes tutsies.

Son fils, chef milicien à Butare, selon le procureur, aurait violé de nombreuses femmes tutsies, les tuant, dans certains cas, après avoir disposé d’elles.

Ouvert en juin 2001, c’est le plus vieux des procès en cours devant le TPIR.
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